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n notre époque de communication, on se dit fier de lever tous les tabous, c’est- à-dire d’aborder tous les sujets, spécialement ceux qu’on estimait jusqu’ici préférable de cacher. Crier qu’on a levé un tabou est aussi le meilleur moyen d’augmenter le nombre de lecteurs ou d’auditeurs.

On parle de tout, et spécialement de toutes les formes de péchés et d’interdits de la loi divine. Si quelqu’un se plaint de ce que cela viole le peu de conscience qui reste dans ce monde, il suffit, pour se justifier, de dire qu’on a levé un tabou ! On se croit par-là libre de tout, libéré ; les tabous représentant les dernières contraintes anti-liberté.

Or le problème n’est pas récent, il est même vieux comme le péché du monde : Satan faisait déjà miroiter à Ève en Eden : «mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal (Genèse 3:5) en lui suggérant que Dieu le lui cachait à tort.

Il est vrai que, pour le croyant, les directives divines ne vont guère dans le sens des modes actuelles. Il lui est recommandé de ne pas parler de certaines choses, voire même ne pas les nommer (Éphésiens 5:3 «Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints»), et il vaut mieux occuper son esprit de toutes les choses bonnes et de bonne renommée (Philippiens 4:8-9 « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous).

On croit donc gagner à tout dire et à tout savoir. Mais au fait, a-t-on vraiment le désir de pouvoir tout dire et tout savoir dans la société d’aujourd’hui ? C’est bien là le drame des tabous : En réalité, plus on en ôte, plus on en met d’autres, et des bien pires :

« On ôte ceux que Dieu mettait pour épargner la saleté morale à Sa créature, E on met ceux qui se rapportent à Dieu et à Ses avertissements, car on ne veut plus les écouter. »

C’est Dieu et ce qu’Il dit qui devient tabou. C’est ainsi que dans le jour actuel :

♦ On débat de problèmes moraux, mais on range dans les nouveaux tabous le fait de dire ce que Dieu en pense, et de dire que c’est important,

♦ On parle de « populations à risque » en matière de certaines maladies, mais on range dans les nouveaux tabous le fait d’avertir ceux qui encourent le jugement de Dieu pour les péchés correspondants,

♦ On parle de la mort, mais on range dans les nouveaux tabous le fait de dire qu’elle est suivie du jugement de Dieu,

♦ On parle de la mort en général, mais on range dans les nouveaux tabous le fait de préparer un mourant à sa propre mort,

♦ On parle de l’avenir d’Israël et des moyens d’assurer la paix au Moyen Orient, mais on range dans les nouveaux tabous le fait de tenir compte de ce que Dieu annonce dans Sa Parole pour l’avenir de ce peuple,

♦ On parle de satanisme comme si c’était une religion comme les autres, mais on range dans les nouveaux tabous l’esclavage de violence et de méchanceté qui s’y rattache,

♦ On parle de Bouddha qui n’a rien fait pour les pécheurs, sinon de leur suggérer d’ignorer le mal, mais on range dans les nouveaux tabous le fait de parler de Jésus mort sur la croix pour prendre sur Lui la malédiction et sauver les pécheurs,

♦ On fait une constitution européenne qui parle de l’apport des philosophes de l’antiquité et du 18ème siècle, mais on s’abstient soigneusement de parler du christianisme qui a délivré de toutes les formes d’idolâtrie, alors qu’on est en train d’y retomber,

♦ On ne veut plus de tabous en rapport avec le corps humain, et on range dans les nouveaux tabous tous les péchés commis en rapport avec le corps.

Alors, où sont les tabous aujourd’hui, et les tabous lourds de conséquences ? On se croit affranchi des tabous, et on constitue de nouveaux tabous avec d’autres questions bien plus importantes.

Que nous puissions revenir à Jésus, Celui qui a dit : «Je suis le chemin, la vérité, et la vie» (Jean 14 : 6), «quiconque se livre au péché est esclave du péché» (Jean 8 : 34), «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira (Jean 8:31- 32)

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